Le projet de loi 101 vise à moderniser et renforcer les lois du travail au Québec, en améliorant la protection des travailleuses et travailleurs, en rendant les recours plus efficaces et en assurant une meilleure équité dans le monde du travail !!!
Voici les principaux points négatifs du projet de loi 101 en matière de santé et sécurité au travail :
Avec 80% de femmes qui travaille dans le réseau de la santé et services sociaux, cette loi est une attaque directe envers les femmes.
⚠️ 1. Prévention à deux vitesses Le projet de loi introduit des règles différentes pour les secteurs de la santé et de l’éducation, majoritairement féminins.
Le gouvernement se réserve le droit de décider quand et comment les mesures de prévention seront appliquées dans ces secteurs. Cela crée une inégalité de traitement entre les travailleuses du secteur public et les autres travailleurs.
🛑 2. Affaiblissement des comités de santé et sécurité
Le projet réduit les pouvoirs des comités paritaires en santé et sécurité. Il marginalise les représentants des travailleuses, en donnant plus de contrôle aux employeurs. Cela compromet la capacité des travailleuses à participer activement à l’identification et à la prévention des risques. Ex : Le syndicat ne serait plus invité lors des enquêtes de département.
📉 3. Recule par rapport aux engagements antérieurs
Le gouvernement s’exempte lui-même des obligations de prévention qu’il impose aux autres employeurs. Cela va à l’encontre des réformes adoptées il y a à peine quatre ans, qui visaient à renforcer la prévention dans les milieux à risque. Les syndicats dénoncent un retour en arrière après des décennies de lutte pour des mécanismes efficaces. Ex : choisir les équipements de protections individuelles
💥 4. Risques accrus pour les travailleuses
Le secteur de la santé représente plus du tiers des lésions professionnelles au Québec, malgré une part d’emploi bien moindre. Les travailleuses y sont exposées à des violences physiques et psychologiques, et le projet de loi ne renforce pas leur protection. En affaiblissant les mécanismes de prévention, le projet met en danger la santé physique et mentale de ces professionnelles.
